Cette démarche permet d’actionner la mobilisation des métiers acteurs des processus et des fonctions de soutien concernées (service client, qualité, contrôle, risques, conformité, organisation …). Vecteur de fluidité, elle permet également une juste maîtrise des risques en ce qui concerne l’efficience des dispositifs en place.
Cette approche globale répond aux attentes exprimées par les dirigeants (Lire Michel Raquin & Hugues Morley-Pegge « Processus, ce que font vraiment les dirigeants », Editions Maxima 2017), lassés de la multitude de systèmes de management (qualité, risques, environnement, sécurité, …) qui coexistent et ce, bien entendu, de manière pas toujours optimale. Ils militent tous pour la mise en place de Systèmes de Management Intégrés (SMI) unifiant tous les systèmes centrés sur la performance des processus et englobant toutes ses dimensions.
Cette attente est mondialement partagée. Ainsi, dans sa version 2015 la norme ISO 9001 s’adapte pour permettre le déploiement de tels SMI : la notion de risque – même si elle mériterait d’être approfondie – est présente. Par ailleurs, ISO 9001 partage avec un certain nombre d’autres normes une structure commune (High Level Structure ou Structure Cadre) permettant les passerelles entre les thématiques couvertes.
Ces prérequis méthodologiques étant posés, le principal défi, commun à l’ensemble de ces démarches réside dans la mise en œuvre : réussir une insertion fluide dans le modèle opérationnel des entreprises et organismes. Un focus particulier doit être réalisé en ce qui concerne l’appropriation par les managers et le relais vers les équipes.