Why The Blockchain Could Mean So Much For The Future Of Work
When it comes to Blockchain technology, it’s hard to see the wood for the trees of Bitcoin and the cryptocurrency ‘bubble’. In fact, the speculation
Prochain livre à paraître : Robots en Cols Blancs et gestion de l’Entreprise 4.0
La notion de propriété, d’actif financier, a longtemps rassuré l’entrepreneur et les actionnaires. Posséder son système d’information, sa propre infrastructure technologique et ses logiciels, pouvoir les amortir et en user sans contrainte durant tout leur cycle de vie comme tout équipement de production, bâtiment ou autre investissement, constitue une source se sérénité, un certain symbole de réussite ou d’accomplissement.
Pour preuve, la propension naturelle à l’achat de son logement, même lorsque le bilan économique plaide pour la location. Choisir librement d’évoluer au gré des progrès technologiques, la manière d’utiliser les outils et d’en changer, apparaît plus évidente quand on les possède matériellement.
Jusqu’au début des années 2010, la dématérialisation des processus s’appuyait sur une infrastructure de collaboration s’affranchissant de la localisation physique des personnes et équipements et remplaçant les supports traditionnels des documents par des échanges électroniques. Les moyens techniques de cette dématérialisation, les outils et équipements numériques, à l’exception de l’infrastructure du réseau web, sont restés pour la plupart, propriété exclusive des entreprises.
L’arrivée des grands acteurs de l’internet, Google, Yahoo, Facebook, Amazon, a suggéré une nouvelle manière d’utiliser des services numériques, sans posséder d’équipement matériel spécifique ou de logiciel d’application. Le navigateur web de son ordinateur (ultérieurement son smartphone) suffit. Cette approche séduit aussitôt le grand public : la disponibilité est immédiate, l’utilisation intuitive est très simple. D’un service gratuit pour le consommateur financé par les annonceurs en ligne, le modèle est rapidement appliqué à la consommation de services facturés à l’utilisation. On n’achète plus sa musique en CD ou DVD, ses journaux au format papier, mais on consomme en ligne sous forme de téléchargement ou d’abonnement.
Le même concept est imaginé pour l’entreprise : un service en ligne, sans nécessiter d’équipements particulier ni d’installation préalable, une simplicité d’utilisation et une facturation exclusivement à la consommation du service (« On-Demand »).
Les moyens de produire, de maintenir et d’améliorer ce service sont transférés vers le prestataire. Plus besoin d’anticiper des changements dans l’évolution de l’activité de l’entreprise et de planifier des investissements hasardeux pour y faire face. On ne paie en principe que ce que l’on consomme.
Le Cloud Computing signifie le stockage et l’accès aux données, aux programmes, aux applications et aux fichiers sur Internet plutôt que sur une infrastructure propre acquise et hébergée par l’entreprise ou sur une plateforme externalisée dédiée.
Le cloud ou « informatique en nuage » fournit un service à la demande flexible et évolutif, accessible en ligne à travers le réseau de communication et facturé comme une « consommation de prestation » en fonction de l’utilisation effective des moyens. Ces services en ligne, au-delà du stockage et de l’accès aux données, peuvent inclure toutes sortes d’applications, de moyens de développement de solutions internes à l’entreprise ou même des centres de calcul dédiés, accessibles via Internet depuis n’importe où dans le monde.
Le Cloud Computing se distingue des précédentes offres de services distants et externalisés par son universalité d’accès et sa flexibilité contractuelle.
La notion de libre-service signifie que le contrat cadre étant validé, toute évolution ou modulation de capacité est possible (dans une bande passante prédéfinie) sans préavis contractuel ni délai technique, tant que la solvabilité est garantie. Les services étant accessibles via internet, l’accès aux nouveaux postes est immédiat et simple. Mais le principal atout du Cloud Computing d’infrastructure réside dans la mutualisation des ressources. Les applications réclament des pointes puissances de calcul qui peuvent fréquemment s’avérer prohibitives pour un hébergement interne et qui compte tenu du niveau de puissance moyen requis, ne justifient pas une telle débauche de moyens oisifs. Le traitement de données massives qui caractérise les nouvelles applications de l’entreprise constitue l’ultime argument pour cette nouvelle forme de consommation.
Le concept est séduisant en théorie. Le bilan de sa mise en œuvre est un peu plus contrasté. Après une phase d’observation perplexe, la crainte majeure étant alors la sécurité, quelques pionniers se lancent dans l’aventure à partir de 2008, abandonnant leur patrimoine matériel coûteusement hébergé dans leurs tours d’ivoires ou plutôt bunkers climatisés, au profit de ce nouveau nomadisme numérique. Au début des années 2010, ce nouveau de commercialisation est devenu une priorité de tous les éditeurs de logiciels. « Vendre des poissons plutôt que la canne à pêche » devrait stimuler une consommation plus régulière de nouveaux services. En matière d’infrastructure, les opérateurs historiques du « hardware » (Microsoft, IBM, HPE, Dell, Cisco,) et les nouveaux acteurs de l’offre d’infrastructure (Amazon) placent l’IaaS au cœur de leur offre commerciale. C’est en effet ce segment du Cloud Computing qui présente le plus fort attrait pour les entreprises au cours de la décennie. En 2017 les chiffres démontrent que la tendance est amorcée : une entreprise sur quatre décide d’héberger son infrastructure (serveurs, stockage et réseaux) sur le Cloud.
Le succès est plus discret en ce qui concerne les applications (Software as a Service). L’intégration d’une solution SaaS dans l’écosystème global de l’entreprise présente les mêmes contraintes et difficultés d’interdépendances avec les autres applications que la mise en œuvre solutions « on-premise », les contraintes de mises à jour et d’évolutions imposées par l’éditeur en sus. Le mode SaaS constitue par contre une véritable aubaine pour de nombreuses petites structures (e-commerce, logistique, etc) qui ne pourraient avoir accès à ce type d’application à travers un mode d’intégration interne, le ticket d’entrée étant incompatible avec leur revenu. C’est également le mode plébiscité pour les tous les outils de travail collaboratif et de de communication unifiée (messagerie instantanée, partage d’applications et de documents, bureautique collaborative, visioconférences, téléphonie) et les applications de CRM et de Business Analytics intégrant présent le Big Data.
A l’aube des années 2020, la bouteille est à moitié vide et à moitié pleine. Le tableau est probablement moins optimiste que les nombreuses publications des offreurs de solutions, mais les comportements changent et la prochaine décennie portant l’avènement des données massives, ne peut que donner raison à ce nouveau mode de fonctionnement. Le Cloud Computing incarnait jusque-là une option quelque peu avant-gardiste. Il n’est désormais plus possible d’ignorer cette alternative technologique dans les études et projets de transformation numérique des années 2020.
When it comes to Blockchain technology, it’s hard to see the wood for the trees of Bitcoin and the cryptocurrency ‘bubble’. In fact, the speculation
La Data For Good, si on devait en donner une définition simple, c’est l’apport de la data science comme leviers d’innovation for good pour la société